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Kezako du livre

Kezako = "Qu'est-ce que c'est ?"

Dojoji et autres nouvelles _ Yukio Mishima

dojoji-copie-1.jpgEditions Gallimard, Classique
Publication : 1966 (VO), 1983 (VF) _ Réédition : 2002
125 pages _ 2 €

 

4ème de couverture : « De l'univers des geishas aux rites sacrificiels des samouraïs, de la cérémonie du thé à la boutique d'un antiquaire, Mishima explore toutes les facettes d'un japon mythique, entre légende et tradition. D'une nouvelle à l'autre, les situations tendrement ironiques côtoient les drames les plus tragiques : que ce soit la jolie danseuse qui remet du rouge à lèvres après avoir renoncé à se défigurer avec de l'acide en souvenir de son amant, Masako, désespérée, qui voit son rêve le plus cher lui échapper, ou l'épouse qui se saisit du poignard avec lequel son mari vient de se transpercer la gorge...

Quelques textes étonnants pour découvrir toute la diversité et l’originalité du grand écrivain japonais. »

 

Mon avis : Je ne sais pas si je peux crier au miracle mais une chose est sûr, ma deuxième rencontre avec l’auteur fut laborieuse. Je me suis forcée à lire ce petit ouvrage composé de quatre courts récits, bataillant ferme avec l’envie de referme la couverture tant je n’aime toujours pas le style de l’auteur et encore moins ses histoires.

·         Dojoji, est une vente aux enchères pour une armoire jusqu’à ce qu’apparait Kiyoko. Cette dernière apprend au public que son amant y est mort et qu’elle a pour seul désire de récupérer le meuble. Voyant que cela est impossible, elle décide de finir par si enfermer pour se défigurer le visage avec de l’acide, laissant aux autres le choix de l’en dissuader. Une histoire qui a la particularité d’être présenté comme une pièce de théâtre ;

·         Les sept ponts, voit deux geishas, Masako et sa servante Mina traverser sept ponts en priant à chaque fois à chacun d’entre eux une nuit de lune. S’évertuant à répéter à chaque fois le même souhait. Un vœu qui ne se réalisa qu’à partir de certaines conditions. Il ne faut parler à personne, ni s’en retourner sur ses pas. Je vous laisse deviner qui réussira ;

·         Patriotisme, peut-être l’une des plus longues des quatre qui ne fait que nous raconter quelles sont les dernières heures d’un couple après avoir décidé de ce suicide. L’un par amour pour son pays, l’autre par amour de son mari officier ;

·         La perle, Mme Sasaki s’apprête à fêter son anniversaire avec quatre autres femmes, des amies, jusqu’à ce que la perte d’une petite perle vienne tout chambouler.

            Des quatre histoires, la seule que je retiendrais est la troisième. Celle qui nous raconte comment un officier après avoir appris qu’il doit poursuivre puis tuer d’anciens compatriotes, annonce à sa femme en revenant que cela lui est impossible. Tiraillé entre son pays et l’amitié, il finit par décider de ce seppuku. Alors à son tour elle décide de le suivre après avoir été son témoin, incapable de vivre sans lui.

            Se sont leurs dernières heures que nous partageons jusqu’à ce que la dernière goutte de sang soit répandue. Les personnages, d’une détermination sans faille et d’un amour sans limite l’un pour l’autre allant jusqu’au bout de leur geste. Mais même là, j’ai limite trouvé le trop plein de descriptions au moment où ils se suicident dérangeant, le style d’écriture se faisant plus net pour le coup, sans fioriture. Des descriptions sur la douleur, la déchirure du corps et etc, trop claire remettant en question le réalisme de la scène.challenge-In-the-mood-for-Japan

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