Kezako = "Qu'est-ce que c'est ?"
17 Juillet 2013
Editions HongFei, Album
Publication : 1 octobre 2010 (VF)
40 pages _ 18 €
4ème de couverture : « A la cour impériale de Chine, au VIIe siècle, deux peintres créent chacun une fresque représentant le fabuleux paysage du Sichuan, pays des nuages. Celui qui leur a commandé ces deux paysages est l’Empereur de Chine, et celle à qui ils sont destinés n’est autre que sa bien-aimée, la princesse Lan ou « Brume de montagne ».
Les deux peintres, maître Li et maître Wu, l’un minutieux, l’autre spontané, ont trois mois pour honorer la prestigieuse commande. Chacun y va de son art et tous les deux parviennent au merveilleux.
Cette histoire au fort pouvoir d’évocation, sur la quête de la perfection artistique, invite à découvrir deux approches de l’art de peindre en Chine. »
Mon avis : Je ne me lasse pas des albums de cette maison d’édition. Où certains titres me touchent plus que d’autres. Et pourtant, cela va faire bientôt deux ans que je possède cet album et que celui-ci attend patiemment dans ma bibliothèque. Simplement parce qu’au début j’avais acheté ce livre sur un coup de tête à cause du dessin de la couverture, reculant le jour J où il faudra me plonger dans la lecture après avoir pris connaissance du résumé. Etrangement, cela ne m’enchantait pas plus que ça après l’avoir ramené chez moi.
En fin de compte, savoir prendre son temps ça a du bon car j’ai lu cet album sans me forcer, en prenant mon temps et j’ai été charmé par l’histoire. Je trouve ça amusant qu’au final, j’ai plus prêté attention à l’histoire qu’aux dessins. Le récit m’a plus captivé que les figures qui entouraient le texte. Cela est peut-être dû au fait qu’après un coup d’œil, je me suis vite rendu compte que je n’aimais pas la tête des personnages bien que leurs tenues, elles, étaient plus captivantes. Certainement à cause des couleurs joyeuses utilisées à profusion sur les tissus et autres délices.
Pourtant, au début de cette histoire j’étais loin d’être convaincu. Cela à cause des premières pages qui nous racontent un énième conte du prince qui tombe amoureux fou d’une jeune fille, s’en va lui demander sa main pour l’épouser et etcetera. Puis, la belle finit par s’ennuyer de son pays natal. Alors, l’empereur fait appel à deux peintres pour lui peindre deux fresques des paysages du Sichuan en un délai de trois mois. A partir de ce moment-là, l’on suivra chacun des artistes à tour de rôle dans leur inspiration. Et c’est cette partie-là que j’ai aimé. Le côté culturel de l’histoire qui nous dépeint deux inspirations différentes, deux arts mais tout aussi beaux. J’ai adoré parcourir la Chine jusqu’au Sichuan en compagnie de maître Wu et suivre la méticulosité de maître Li. Sans oublier à la fin de l’histoire la partie culturelle et historique où l’on découvrir l’origine, l’inspiration de cette histoire.
Une très belle découverte. Petit à petit, cela me donne envie de découvrir l’histoire de la Chine.
Extrait :