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Kezako du livre

Kezako = "Qu'est-ce que c'est ?"

Turandot Princesse de Chine _ Dedieu

Editions HongFei, Album
Publication : 4 avril 2013 (VF)
60 pages _ 21,90 €

 

4ème de couverture : « Devant le palais impérial de Pékin, les têtes de princes étrangers ne cessent de tomber.

Envoûtés par la très grande beauté de la princesse de Chine, de jeunes seigneurs audacieux n’hésitent pas à demander sa main, mais ils n’ont hélas pas assez d’esprit pour résoudre les trois énigmes qu’elle leur pose. Au lieu de gagner le cœur de la belle orgueilleuse, ils périssent un à un.

Alors que la princesse défend jalousement sa liberté, un prince inconnu se présente au palais…

 

Découvrez le conte qui fut à l’origine du célèbre opéra Turandot de Puccini sous la plume de Dedieu. »

 

Mon avis : Une fois encore, une très belle histoire que la lecture de cet album. Pourtant, au départ son format excessivement grand m’avait effrayée. Dès la première page tournée, j’ai eu peur de m’ennuyer. Sauf qu’au final, je me suis retrouvée totalement immergé. Car en plus d’être grand, l’histoire en est aussi longue à lire et ce ne fut pas pour me déplaire. Ca change des albums qui se lisent en coup de vent.

            Un livre qui se savoure, se déguste en prenant son temps comme un millésimé.

            Tout d’abord, avant l’histoire c’est le texte que j’ai aimé, son découpage. Le livre est aussi imposant qu’une BD, est découpé comme un album mais se présente comme un roman avec ses chapitres. De plus, les paragraphes sont aussi longs que les dessins sont hauts. Rien que pour ce genre de détails, à mes yeux j’estime qu’avec cet album on en a pour son argent.

            Ensuite, l’histoire de Calaf, le prince exilé, qui tombe amoureux de la princesse de Chine rien qu’à la vue de son portrait est correctement narré. Quand ce premier se présente à la cour pour quémander la main de la belle dame auprès du roi, on se met à son tour à réfléchir à la réponse des trois énigmes qui sont posés par la princesse pour accéder à son cœur. Bien sûr, il remporte le défi au la main, au grand drame de la jeune femme.

            Face à sa mine attristée, le prince lui pose à son tour une énigme en lui laissant la nuit pour trouver la réponse. Si elle y arrive, il renonce à sa main. Bien sûr, loin d’être bête la princesse montera tout un plan pour découvrir son nom et face à son bon cœur, finira par…

            Vous vous doutez bien de comment se finit le récit. Une histoire agréable à lire et à découvrir, sans oublier l’habituelle petite note à la fin qui explique la provenance de ce conte. J’ai adoré ce petit point culturel où j’y apprends toujours beaucoup de choses.

 

Extrait :

« Dites-moi quelle est la créature qui est de tout pays, amie de tout le monde, et qui ne saurait souffrir son semblable.

Quelle est la mère qui, après avoir mis au monde ses enfants, les dévore tous quand ils sont devenus grands ?

Quel est l’arbre, lui dit-il dont toutes les feuilles sont blanches d’un côté et noires de l’autre ? »

Turandot Princesse de Chine _ Dedieu
Turandot Princesse de Chine _ Dedieu
Turandot Princesse de Chine _ Dedieu

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