Christopher GOLDEN
Editions « Pocket »
4ème de couverture :
« On les appelles les "ombres" . Il leur faut boire du sang, mais ils refusent à voler la vie. Comme leur chef, Peter Octavian, ils aspirent à la paix, voudraient coexister harmonieusement avec les mortels et comptent nombre d’humains dans leur confrérie.
Ils tuent pour le plaisir et pour assouvir leur soif. Se multiplient autant qu’ils le peuvent et revendiquent haut et fort le nom de "vampires", comme la sauvagerie impitoyable qui s’attache à leur légende.
Des ombres et des vampires. Si semblables et si différents.
Entre eux l’affrontement est inéluctable. La guerre à déjà commencé…»
L’avis :
Un concept pour me plaire ! Des vampires des anciennes légendes, brulant au contact de l’argent, vivant la nuit, se transformant en brume, en chauve souris ou bien en loup. Les origines ! L’auteur imagine ici une race de vampires, les ombres, qui se serait émancipé de ce folklore pour ne plus en subir les effets. On a alors affaire au combat entre ce que l’esprit croit et en devient réalité et ce qu’y est vraiment. S’oppose alors la confrérie de Peter Octavian, les ombres, libéré de leur faiblesse de la lumière, de l’ail et ne se nourrissant que des victimes consentantes, avec le clan d’Hannibal, violent, sanguinaire, bloqué dans le folklore et créant d’autres vampires à tous va.
L’idée était là… l’idée seulement !
Néanmoins, replaçons le contexte, Christopher Golden a travaillé sur de nombreux livres dérivés de film ou de séries avec à son palmarès Buffy contre les vampires. On peut prendre peur ! On retrouve aisément les aspects de Buffy que l’on connait bien, une guerre pour détruire le monde, les humains au milieu, de l’amour, du sang… beaucoup trop de sang à mon goût. Le livre regorge de détail plus ou moins sordides et violents sans forcément être pertinent, les descriptions reviennent très (trop ?) souvent alourdissant la lecture. Je m’abstiendrais du rire étouffé lorsque l’auteur arrive à ramener Charlemagne parmi les vampires…
Hannibal veut détruire la confrérie par le biais d’un sérum coupant la réaction chimique se
produisant dans le corps des ombres. L’idée – bien qu’elle me déplaise de pouvoir expliquer le vampirisme aussi simplement – a son charme. Un sérum qui empêche une ombre (ou un vampire) de se
transformer, de se régénérer, une arme importante dans la guerre, pourtant, quand Hannibal attaque la confrérie, le sérum est complètement oublié. On se retrouve avec d’un côté les ombres peu
nombreuses, mais plus forte contre des vampires moins puissant, mais quatre fois plus nombreuse. Juste une boucherie. Encore une idée qui tombe à l’eau.
Cela résume bien ce livre, beaucoup d’idées inexploitées pour favoriser l’action, la violence et le sexe. Dommage !
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Marie L. 22/12/2009 11:14
Skelarh 23/12/2009 11:46